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il y a 8 ans
C'était en 89, au printemps, 3615 et hop... C'est parti... Me voila sur le Minitel "rose ", à cette heure tardive, je vais encore rencontrer des adeptes, comme moi, des conversations sur la domination, et, pourquoi pas, tomber sur une "Maitresse " en mal de soumis... Le rêve... Ou plutôt, le fantasme, car combien de fois ai-je tapoté sur le Minitel, avec cette résolution : Cette fois, si je trouve une femme qui veut me soumettre, je fais un essai. Mais, hélas, à chaque rencontre sur le petit écran, les postulantes à ce jeux s'avèraient toujours alléchantes, mais jamais aucune d'entre elles ne passait à l'action, juste des écrits, là, sur le Minitel... Voyons ce soir... Qui est-là ? Toujours les mêmes répondeurs électroniques qui vous débitent des réponses toutes faites pour que vous restiez connecté le plus longtemps possible...
Tiens, une nouvelle venue : Maitresse Caroline... Joli prénom, voyons si le CV est alléchant : " Cherche soumis ou soumise pour séances ou plus si affinités ".C'est bref mais c'est clair ! Pourquoi pas ? Encore une qui coupera la communication quand il faudra passer aux actes...J'affiche à l'écran : " Quelles sont les conditions ? " La réponse ne se fait pas attendre : " Qui est tu ? Si c'est pour blablater, laisse tomber, mais si tu veux du réel, alors réponds " Tiens ce n'est pas la réponse habituelle, allez, je me lance " J'ai trente ans, je suis plutôt enrobé, 1.70m pour 75 kg, châtain clair, et toi ? " Les quelques secondes qui passent en attendant la réponse, me permettent d'imaginer, de rêver, que, peut-être, cette fois, c'est du Réel !
La réponse arrive enfin : " tout d'abord, c'est VOUS, et si tu veux continuer cette conversation, c'est Maîtresse Caroline, et enfin, tu me donnes ton téléphone, tout de suite ! Ca devient sérieux, mais qu'est ce que je risque ? Mon épouse, qui elle, ne veux rien entendre à tout ce qui à trait à la domination, dort profondément à l'autre bout de la maison, alors... Pourquoi pas ?
Je tape les six chiffres de mon numéro de téléphone sur le clavier, puis j'envoie... Je coupe la communication et j'attend.... Une minute passe... puis deux... encore un fantasme ! Elle ne m'appellera pas... Je sursaute : Le téléphone sonne, je me jette sur le combiné et décroche, mon coeur est prêt d'éclater, c'est la première fois, que je vais si loin dans mon "fantasme"...
J'émets un " "allô!" presque inaudible, et une voix féminine m'annonce tout de suite la "couleur", sèche, mais pas vraiment dure, tout simplement autoritaire, qui, je crois, n'admet pas de réplique : " A genoux, quand tu me parles ! Et d'abord, tu ne parleras que lorsque je te l'autoriserai ! " Inconsciemment, je tombe à genoux, je me sens presque mourir, à la fois d'émotion, de plaisir et d'appréhension. " Ecoutes bien, Chris,(c'est le nom que que j'avais tapé sur le Minitel) j'habite dans ta région de ToursRennes, ", Elle me donne l'adresse d'un restaurant et me dit de m'y rendre le lendemain pour le déjeuner, à 12h 30 précise, en demandant la table de Madame D. Puis elle raccroche. Je reste là, à genoux, le combiné téléphonique à la main, le front couvert de sueur...Est-ce la réalité, ou suis-je victime d'une hallucination ? Je repose lentement le combiné, puis me relève. Là, debout, planté prés du téléphone, je réfléchis : Que faire ? Est-ce une blague ? dois-je y aller ? Tout se bouscule dans mon esprit et c'est dans un état second que je vais me coucher... Mais le sommeil ne vient pas.
Au petit matin, ma décision est prise : Je n'irai pas à ce rendez-vous, la raison l'emporte sur la passion. C'est de fort méchante humeur que j'entame la matinée. Après une journée bien remplie (je travaille dans le tourisme), je rentre chez moi et mes aléas de miniteliste de la veille ne sont plus qu'un souvenir. Je m'installe devant la télévision en compagnie de mon épouse et, vers 22 heures, le téléphone sonne : Panique à bord. Je saute sur le téléphone, à la grande surprise de ma femme, qui ne m'a jamais vu me précipiter de la sorte pour répondre et, blanc comme un linge, les jambes flageolantes, je prononce un " allô" dans le même répertoire que la veille. C'est bien Elle. Je me sens presque défaillir, heureusement mon épouse s'est réinstallée devant la télé et parait très intéressée par une émission de variétés. Maîtresse Caroline semble très en colère et d'une voix martelée, me fait comprendre que j'ai fait une grave erreur : Chris, tu n'est pas venu et ça, je ne le tolère pas. C'est toi qui m'a contacté et je t'avais prévenu : je n'aime pas les plaisantins. Alors tu as deux solutions : soit tu obéis, soit je m'arrange pour que l'on en sache un peu plus sur toi...! Je suppose que tu as une famille, un travail, il m'est très facile de savoir tout ça. J'ai des relations bien placées et je pourrais tout savoir de toi... Alors écoute bien : Demain, je t'attend au même endroit et à la même heure et je pense que tu as intérêt à venir...!
Puis elle raccroche. Décomposé, tremblant comme une feuille, je pose le combiné, puis réfléchis non sans mal, car tout s'embrouille. Bien sûr, si je n'avais pas donné mon numéro, je n'en serais pas là, mais maintenant le mal est fait. Bon, je ne vais pas me laisser faire, je vais y aller et lui dire ma façon de penser, ce n'est pas parce que je suis un adepte du Minitel et que je fantasme sur la domination que je vais me laisser mener par le bout du nez par la première venue, je ne sais même pas qui elle est et à quoi elle ressemble, alors...
Je rejoins ma femme au salon bien décidé à mettre un terme à cette farce qui commence à mal tourner. Chérie, demain je dois faire journée continue, c'est un collègue qui est malade. Mon épouse, absorbée par l'émission de télévision n'a même pas remarqué ma voix un peu étranglée et me répond distraitement que je fais comme je veux comme d'habitude.
Pour la deuxième nuit consécutive, j'ai du mal à fermer l'oeil, mes quelques assoupissements sont peuplés de femmes bardées de cuir avec un air cruel et un fouet à la main, mais cette fois-ci, la vision tiens plus du cauchemar que du rêve car je me réveille en sursaut au moment ou ces femmes me lacèrent de coups de fouet. Enfin le réveille sonne et je rejoins la réalité, un peu vaseux, comme après une bonne nuit de fête, mais quand même prêt un mettre un terme à tout cela.
Je me rend donc au restaurant indiqué, mais une bonne heure avant le rendez-vous, afin de repérer les lieux mais aussi de " La " voir arriver et ainsi déjà, sinon la connaître, tout au moins éviter la surprise quand je me trouverai devant elle et peut être prendre l'avantage...
L'heure du déjeuner approche, " Elle " n'est toujours pas arrivée, peut-être ne viendra-t-elle pas ? Cela m'éviterait bien des soucis et me permettrait de la moucher si elle avait le culot de me téléphoner encore un fois. 12 heures 30 passé de quelques secondes..., elle ne viendra pas, mais pour plus de sûreté, je sors de ma voiture et entre dans le restaurant, peu fréquenté à cette période de l'année. Par acquis de conscience, je demande à la réceptionniste la table de Madame D. Et celle-ci me répond tout sourire :
- Bien sûr Monsieur, c'est la table au fond, derrière les grands bouquets de fleurs.
Mince, me dis-je, personne n'est entré et elle est déjà là, il doit certainement y avoir une autre entrée... Je me dirige vers la table indiquée dont je n'aperçois qu'un coin car elle est cachée par une somptueuse composition florale. Je m'avance prêt à sortir les phrases préparées pour " liquider " l'adversaire avant qu'elle n'ai le temps d'attaquer. Enfin j'aperçois une main aux doigts effilés jouant avec le couteau sur la nappe blanche. Ces quelques mètres qui me séparent de la table me paraissent un véritable parcours du combattant, chaque pas provoque en moi une véritable révolution, je sens ma gorge se dessécher, et je me sens fondre d'angoisse, perdre mes moyens. Ca y est, je suis devant " Elle ", je n'ose la regarder, mon coeur bat à une cadence effrénée, j'ai toujours les yeux fixés sur la main qui joue avec ce couteau. Je voudrais dire tout ce que j'ai préparé, mais aucun son ne sort de ma bouche et c'est dans un état second que j'écoute, j'écoute celle qui m'a déjà conquis et va faire de moi...
- Chris, tu as trois minutes de retard, de plus tu aurais du te présenter à genoux, comme je te l'ai dis, mais, comme je suis magnanime et que, peut-être, tu es encore novice, je me contenterai de noter ces deux erreurs, nous les absoudrons plus tard... Ta présence prouve ta bonne volonté, et c'est déjà une bonne chose. Je vois que tu gardes les yeux baissés, c'est bien.
Elle marque un temps d'arrêt, peut-être pour me permettre d'assimiler tout ce qu'Elle a dit ou bien juste pour m'observer. Sa voix est beaucoup plus douce que je ne l'avais entendue au téléphone, un peu grave pour une femme, mais aux fins de mots soufflées qui me font frissonner de plaisir. Je commence à sortir de ma torpeur et , peu à peu je relève les yeux. Mon regard monte le long du bras légèrement halé, puis atteint l'épaule, recouverte d'un chemisier de soie blanche. Là, je peux admirer un décolleté profond et la naissance d'une poitrine aux rondeurs épanouies soutenue par un petit soutien gorge blanc dont j'aperçois la lisière. Là aussi, la peau est légèrement bronzée. Puis j'ose remonter le long du coup que je perçois nerveux et fin, et enfin j'arrive au visage, à la fois dur et serein, un léger sourire est dessiné par une bouche charnue, presque une petite moue permanente d'un rouge éclatant car les lèvres carminées donnent encore plus de relief à ce qui parait être un mirage. Les narines, légèrement dilatées, palpitent à chaque respiration, le petit nez, à peine retroussé, semble être le plus beau nez que j'ai jamais vu. Enfin, je croise son regard, bleu, profond, avec une sorte d'éclat métallique qui veux vous transpercer. Je reste là, sans bouger, sans pouvoir dire un mot, mes yeux fixés dans les siens, ne pouvant me détacher de son regard, comme hypnotisé, envoûté. Envolé mes résolutions, mes phrases préparées. Il se dégage de cet " être " une f o r c e , une puissance cérébrale, une impressionnante autorité, qui me laissent pantois. Ce visage, encadré d'une chevelure châtain foncé brune méchée de blond, coupée court, presque à la garçonne, dégage une sensualité sans bornes. Le sourire s'efface, elle reprend :
- Regarde autant que tu veux si ça te fait plaisir, mais dis-toi que c'est la première et la dernière fois que tu me regarde dans les yeux. Désormais, plus jamais tu ne seras autorisé à croiser mon regard, et si, par hasard, tu t'avisais de désobéir, cela te coûterai très cher, crois-moi...! Bon assez bavardé, tu es là, c'est donc que tu as décidé d'être à Moi. Tu vas sortir et tu vas attendre dans ta voiture que j'ai fini de déjeuner, mais auparavant, donnes moi tes papiers et tes clefs afin d'éviter que tu ne fasses quelque chose que tu puisses regretter.
Je sors de ma poche mes clefs et lui tends mon porte feuille. Elle s'en saisit et dit :
- Allez, files, et installe-toi au volant de ta voiture, j'adore me faire conduire.
Comme un automate, je fais demi-tour et me dirige vers la sortie. L'air frais de l'extérieur me fait retrouver quelque peu mes esprits et encore un peu abasourdi, je reste là sur le pas de la porte à réfléchir : Mais qu'est ce que je fais là ? Pourquoi ne lui ai-je rien dit ? Tout un tas de questions me vient à l'esprit. Lentement, je me dirige vers ma voiture, m'y installe, et attends. C'est sur mon terrain que je serai le plus fort, quand elle s'installera à coté de moi, je lui dirai que je regrette mais que c'est une erreur et qu'elle veuille bien me pardonner, puis me laisser tranquille. Si il le faut je lui donnerai de l'argent pour payer les frais que tout cela aura pu lui occasionner. 14 heures, je la vois sortir du restaurant, féline, sa démarche ondulante fait vibrer sa poitrine plus opulente qu'elle ne m'était apparue tout à l'heure. Je peux du coin de l'œil, détailler son corps qui, sous un tailleur gris, semble presque parfait, presque, car je n'ai pas le plaisir de le voir de prés et sans... vêtements ! Malgré la situation ennuyeuse dans laquelle je me suis mis, je me sens quelque peu excité et j'ai des difficultés à garder mon s a n g froid quand elle monte à coté de moi. Un parfum envoûtant, Parfum d'été de Kenzo, je crois, envahit l'habitacle et je me sens transporté dans un monde de sensations... Elle me tend les clés et dit :
- Tu roules droit devant et je te dirai quoi faire.
Je démarre, et, une fois sur la nationale, je vaincs mon émotion et dis :
- Madame, je ...
Une claque magistrale me cloue le bec, me faisant faire une embardée. Profitant de cette mise en condition, si je puis dire, elle enchaîne :
- Je sais, tu crois que tu vas pouvoir faire demi-tour, que tu vas pouvoir m'envoyer balader, me dire que c'était pour s'amuser, peut-être vas-tu me proposer un peu d'argent pour pouvoir fuir, fuir ce que tu considères encore comme une bêtise... Mais là, tu fais une erreur, tu es à Moi, que tu le veuilles ou non, que tu en sois conscient ou non, dés que j'ai reçu ton numéro de téléphone sur mon Minitel, tu étais à Moi, et toi, inconsciemment, tu t'es donné, tu t'es offert à Moi. Le reste n'est plus maintenant, que pure formalité. Physiquement, tu sembles assez résistant pour endurer ce qui me plaît, tu n'es pas bête d'après ta situation professionnelle, et je pense que, vu ton comportement et tes réactions, tu es certainement, sans le savoir, un soumis-né, même si, dans la vie courante tu sembles sûr de toi, c'est que tu n'avais pas encore rencontré La Femme, la vrai, celle qui te révélerai ta véritable nature. Alors voilà comment je vois la suite des événements, ou plutôt comment les choses vont se passer :
" 1 Tu vas démissionner. 2 Tu vas dire à ta femme que tu demandes le divorce à tes torts et tu feras en sorte que ça aille vite. Je te laisse six mois pour en terminer avec cela. En attendant, tu vas te débarrasser de tout ce que tu possèdes en le mettant au nom de ta femme. Je veux que dans six mois, tu n'aie plus à toi que ton nom... De toute façon, tu n'as pas le choix car si tu penses changer cela, je ferai en sorte que ton employeur te licencie et que ta femme te quitte. Je pense qu'il est plus normal que cela se fasse de par ta volonté, c'est toi qui l'a voulu, pas ton employeur, ni ta femme, alors prends, une dernière fois, tes responsabilités. Dés que tu en aura fini avec ton monde médiocre et sans relief, je te ferai connaître une vie durant laquelle chaque battement de ton cœur, chaque geste, chaque pensée, tu me les devras et tu m'en seras éternellement reconnaissant. Tournes là à droite, dans le chemin."
Je tourne, comme indiqué, dans un petit chemin qui mène vers un bosquet, nous devons avoir fait 10 à 12 kilomètres depuis le restaurant. Arrivé dans le bois, Elle me fait stopper.
- Descends, et à genoux !
Je descend donc, et m'agenouille sur le tapis de feuilles m o r t es un peu humide. Elle descend à son tour, ouvre son sac et en sort un petit paquet en papier d'aluminium. Elle l'ouvre et me met son contenu devant le nez.
- Mange, ce sont mes restes de ce midi au restaurant. Quand tu sera à moi, chez moi, ce sera là, ta nourriture quotidienne, presque un repas de fête, et ce jusqu'à ta m o r t ...
Le mélange d'odeurs me fait lever le cœur, mais, comme hypnotisé, j'avance la main pour prendre les déchets. Une claque retentissante me fait vaciller.
- Tu n'es pas un peu malade de vouloir manger avec tes doigts. Avec moi, si j'ai la bonté de te nourrir, il te sera obligatoire de manger sans l'aide de quoi que ce soit. Tu as une bouche, utilise-la !
J'approche ma bouche du papier, et commence à ingurgiter les déchets de pomme, de viande, de fromage, de salade et d'autres choses dont le goût très discutable me donne la nausée. Une fois le paquet terminé, Maîtresse Caroline s'assoie sur le capot de la voiture, jambes croisées, et dit :
- Maintenant, pour notre première rencontre, comme ta as été très gentil, que tu as bien obéit, je vais te récompenser. A poil ! Dépêche-toi !
Je reste à genoux, réalisant qu'une f o r c e (ou une faiblesse ?) intérieure me pousse à obéir à cette Femme dont je ne connais rien. Un coup de pied à l'estomac me rappelle à l'ordre et comme un automate, toute fierté, toute autorité brisée, je commence mon déshabillage. Une fois en slip, j'arrête et j'attends. J'ai dit : A poil ! Encore hésitant, je quitte mon slip et reste penaud les mains dissimulant mon sexe à demi tendu car, malgré la honte qui m'envahit, le piment de la situation me fait quelque peu réagir. Il est vrai que je ne suis pas vraiment conscient, à ce moment là que je viens de basculer, qu'une page de ma vie vient de se tourner, et que jamais je ne vivrai comme avant...
- Tes mains dans le dos ! Voilà c'est mieux !
Elle pose son escarpin sur mon sexe, et s'amuse avec.
- Je vois que ça a l'air de te plaire, bien, alors à genoux et lèche !
Elle me tend sa chaussure un peu humide et collante de la terre du sous-bois, et moi, comme groggy j'ouvre la bouche, et, du bout de la langue, je commence à nettoyer le cuir fin de son escarpin. Un goût saumâtre m'envahit la bouche et j'ai du mal à réprimer un haut le cœur, mais fort heureusement, le parfum de ma Maitresse m'emplit de nouveau les poumons et mes yeux ont la chance de pouvoir apercevoir ses longues jambes jusqu'à la naissance de sa jupe relevée à mi-cuisse de par sa position assise, jambes croisées.
- La semelle aussi !
Et pour ce faire, Elle relève légèrement le pied et par-là même, la jambe, et j'ai le plaisir, le bonheur, de voir la bordure du bas ainsi qu'une des jarretelles le retenant. Face à ce spectacle au plus haut point érotique, le goût des semelles me paraît exquis et j'aurais voulu que cela dure longtemps, longtemps...
- Ca suffit, maintenant écoute bien ce que je vais te dire : Je te laisse une semaine pour entamer une procédure de divorce et démissionner de ton emploi. Jeudi en huit, tu viendras me rendre compte de tout cela, ici même. Je veux te retrouver dans la même tenue et dans la même position, c'est à dire nu et à genoux à 12 heures 30. Maintenant je reprends ta voiture, je la laisserai devant le restaurant ou tu pourras la reprendre tout à l'heure. Cette petite marche te fera beaucoup de bien. Embrasse une dernière fois ma chaussure, et remercie-moi de la bonté que j'ai de te prendre en main !
J'approche mes lèvres de l'escarpin et embrasse le bout avec application, sinon dévotion, puis, chuchote un "merci Maîtresse d'avoir la bonté de me prendre en main. " Elle descend du capot de la voiture, fouille dans son sac et en sort un petit appareil photo, puis prend quelques photos de moi, là, à genoux et nu.
- Ca peut toujours servir, si l'envie te prenait de ne pas obéir. J'ai maintenant de quoi briser ton avenir professionnel et ton mariage.
Elle range l'appareil dans son sac, puis prend la place du conducteur, et repart avec ma voiture, me laissant seul, à genoux et nu, avec mes vêtements éparpillés autour de moi. D'un seul coup la tension tombe et je sors de cette torpeur qui m'avait envahie, depuis ma rencontre avec cette Femme.
La fraîcheur du sous-bois me fait frissonner et, tout ankylosé, je me relève et m'habille afin d'éviter, non seulement le coup de froid, mais aussi que quelqu'un puisse me surprendre nu et dans cette position. Je commence à me rendre compte du ridicule de la situation et mon caractère d'habitude plutôt énergique reprend peu à peu le dessus. Une fois rhabillé, je prend le chemin du retour qui va me permettre de réfléchir un peu et de chercher une porte de sortie à ce petit jeu, qui, même s'il est excitant, n'en est pas moins ennuyeux pour mon avenir personnel et professionnel. Tout en marchant, je fais le point.
La manière dont s'y est prise cette Femme est tellement parfaite que j'ai beau réfléchir et retourner le problème dans tous les sens, je ne trouve pas de solution pour éviter de tomber sous son joug. D'un autre coté, ma vie actuelle, sans être médiocre comme Elle le dit si bien, n'est pas vraiment des plus agréables. Après plus de 10 ans de mariage, mon épouse semble de moins en moins tenir à moi, et il n'y a plus entre nous qu'une amitié, sincère certainement, mais la passion n'est plus au rendez-vous, hélas. Coté professionnel, il est vrai que j'aime mon travail, mais pas assez passionnément pour faire cela toute ma vie, et quoi faire d'autre, aucune envie, aucune passion, en fait, en regardant les choses en face, mon avenir est plutôt terne... Elle n'a pas vraiment tort... De plus, dés mes premiers émois sexuels, j'ai toujours été attiré par les Femmes de caractère, être un fainéant en amour, j'ai toujours aimé être dirigé plutôt que de diriger. j'ai aussi été toujours été attentif au plaisir de ma partenaire et j'ai toujours fait passer son plaisir avant le mien. Il m'est même souvent arrivé de leur donner du plaisir sans pour autant prendre le mien, et ces moments là m'ont toujours apporté un certain bien-être psychologique, voire même une certaine volupté. J'en suis là dans mes réflexions quand enfin j'arrive sur le parking du restaurant ou je retrouve ma voiture, les clés sur le contact et le portefeuilles posé à Même le plancher, coté passager. J'observe les alentours espérant revoir ma Belle Maîtresse, mais aucun signe de vie ; Je reprends donc la route vers mon domicile, qui bientôt ne le sera plus car ma décision est prise : Elle me veut ! Et bien, soit, Elle m'aura... Ce coup de foudre, ce coup de coeur, cette passion soudaine est peut-être, non, certainement une folie, mais Elle a raison, je le voulais et j'en ai envie, sinon je ne serais pas là aujourd'hui. Alors...
Remettre ma démission fut une chose facile, presque agréable, comparé au pénible moment ou j'ai annoncé à ma femme ma décision de divorcer. D'abord, elle ne m'a pas cru, c'est seulement quand nous sommes allé voir ensemble avocat et notaire pour tout préparer qu'elle a compris que ce n'était pas une plaisanterie. Là, elle a tout entrepris pour qu'il ne me reste rien, chose aisée, puisque justement, je ne voulais rien. Enfin le jeudi suivant arrive et, c'est très angoissé que je me rend au " petit bois ". j'arrive avec 15 minutes d'avance, et j'attend 12 heures 25 pour me mettre nu et à genoux comme Elle me l'avait demandé. J'attends, j'attends un certain temps, j'entends 13 heures sonner au loin, au clocher d'une église. Et si Elle ne venait pas ? J'ai tout foutu en l'air pour Elle. La peur m'étreint et je commence à m'en vouloir de m'être laissé emporté dans cette histoire.
Soudain j'entends un bruit de moteur derrière moi qui s'approche. Si ce n'est pas Elle, je vais mourir de honte. Mais si c'est Elle, je ne peux pas me retourner car je sais qu'il m'en cuirait... J'entends la voiture stopper à quelques mètres derrière moi. Une portière s'ouvre, puis se referme. Pourvu que ce soit Elle...Des pas... Des pas approchent doucement... Puis soudain, un parfum, Le parfum, J'ai reconnu son parfum, je " sais " que c'est Elle.. L'excitation de la savoir derrière moi, mais de ne pouvoir la voir, de savoir qu'Elle est venue ette que donc je n'ai pas eu tort de continuer dans la voie que je m'étais fixée, me font frissonner.
Les pas s'arrêtent, Elle doit être juste derrière moi. J'entends un bruit métallique, puis un contact froid sur mes poignets... Des menottes ! Deux petits déclics et me voilà menotté les mains dans le dos.
- Bien, cette fois ci tu es venu, tu es à l'heure, et dans la bonne position. Maintenant, tu vas me rendre compte des démarches que je t'avais demandé d'effectuer.
Je lui explique donc que dans 3 semaines, le préavis terminé, je serai sans emploi, et que pour mon divorce cela prendra 2 mois vu que je prends tous les torts à ma charge et ma femme semble satisfaite de ma volonté de tout lui laisser.
- Je vois que tu as décidé de m'obéir et d'être à moi sans aucune limite !
Le " sans aucune limite " me fait l'effet d'une douche glacée et une peur viscérale m'étreint, j'arrive cependant à articuler :
-
Oui, Maîtresse.
-
Bien, je veux que tu saches bien que tu n'as rien à regretter car j'ai une certaine expérience dans le domaine de la domination, et j'ai décelé en toi, dés les instants de notre rencontre des détails qui me prouvent que tu es un esclave-né, qu'il suffisait de mettre à nu ta vrai personnalité pour qu'enfin tu t'assume. Pour l'instant, tu ne présente aucun intérêt à mes yeux puisque tu n'es pas totalement libre. Alors tu vas rentrer chez toi, et le jour ou tu seras prêt, ou tu n'aura plus rien, ni attaches, ni biens, ni argent, juste tes vêtements sur toi, tu te rendra la gare dont le nom est inscrit sur cette clef et tu ouvrira la consigne qui correspond à cette clef.
Elle dépose la clef sur le capot de ma voiture.
- Et tu suivras les instructions.
J'entends une nouvelle fois un bruit métallique et mes chevilles se trouvent, elle aussi, menottées. Puis elle s'éloigne vers sa voiture. J'entends le bruit du coffre que l'on ouvre, puis que l'on referme, puis elle revient vers moi.
- Il faut pour devenir mon esclave être endurant et supporter tout ce dont j'ai envie, tu le sais, aussi j'ai décidé de te donner un petit avant-goût de ce qui t'attend lors de ta prise en main. Je vais être aujourd'hui magnanime et te marquer seulement de 20 coups de cravache afin que tu penses à moi pendant quelques jours, lorsque tu t'assoiras...Penche-toi en avant et met le front au sol, fesses relevées.
Je m'exécute, terrorisé à l'idée de la douleur que je vais endurer. J'avoue que la soumission m'a toujours fait fantasmer mais là, la réalité dépasse la fiction, et j'ai peur, maintenant de ne pas être à la hauteur.
- Tu vas compter les coups à haute voix et me remercier à chaque fois.
Sclac ! La douleur terrible me surprend comme une brûlure, mais elle disparaît presque aussitôt, laissant la place à une douleur intérieure plus lancinante, plus profonde. La gorge serrée, je parviens à articuler difficilement un:
-
Un, merci Maîtresse.
-
Plus fort, s'il te plaît.
Un deuxième coup me fait sursauter, et mes fesses commencent à me brûler. La douleur est, cette fois, plus longue à s'atténuer.
- Deux, merci Maîtresse.
Puis les coups se suivent à un rythme lent et régulier, suffisamment espacés pour qu'à chaque coup, j'ai le temps de ressentir pleinement la douleur.
Au vingtième coup, enfin, je m'écroule en la remerciant pour la dernière fois, en feu des genoux jusqu'au milieu du dos, les larmes me coulant sur les joues. Maîtresse Caroline s'approche de moi, me détache, reprend ses menottes, et sans un mot, s'en va. Il faut plus d'une demi-heure pour que la douleur s'estompe, afin que je puisse enfin me relever. J'essaie de voir les dégâts, et ce que je parviens à voir n'est pas très beau : la peau est balafrée, boursouflée, v i o l acée et même, à certains endroits, éclatée, quelques gouttes de s a n g ont coulées sur mes jambes. Complètement exténué par la douleur subie, je me rhabille tant bien que mal, car le contact du tissu sur les zébrures, est presque intolérable. Il me faut encore un bon quart d'heure pour m'asseoir au volant de mon véhicule et je reprends la route vers mon domicile. La route me parait interminable, tant je souffre, mais, paradoxalement, je suis heureux, heureux d'avoir réussi à ne pas crier et à supporter, presque sans broncher, la douleur infligée. Je me dis que dans quelques jours la douleur aura disparue, et cela me fait beaucoup de bien. Elle est venue, et je crois que je lui ai plu puisque la transition entre ce monde et le Sien va s'opérer dans un avenir tout proche.
Ces quelques semaines me parurent une éternité, mais la clef de consigne que je m'étais attachée autour du cou m'aida beaucoup. Rien qu'en la regardant, en la touchant, je savais que je touchais au but. Enfin, début juin, rendez-vous fut pris chez le juge aux affaires matrimoniales. Sortant du palais de justice ma femme, ou plutôt mon ex-femme me dit :
- Adieu, et bonne chance et je luis répondis :Adieu et merci.
En effet, pendant ces deux longs mois, contrairement à toute attente, mon épouse m'a beaucoup aidé à en finir au plus vite avec notre divorce et a toujours donné son accord à chaque étape, permettant ainsi d'accélérer les démarches.
Je me rends à la banque ou je rends chéquier et carte de crédit et solde mon compte. Je prend dans ma main les quelques francs que le guichetier me remet...Ce qui reste de 30 ans de vie... Un certain doute passe en moi et un goût amer me vient à la bouche. Ai-je raison ? L'avenir, tout proche, cette fois-ci, me le dira. Les quelques cicatrices sur mes fesses me chatouillent un instant et m'incitent à y aller maintenant. Je prends le train et me rends à la gare indiquée sur la clef ; Trajet qui aurai pu être plus agréable si ce doute ne subsistait en moi, mais il est trop tard pour faire demi-tour, alors...Arrivé à la consigne, je sors la clef, casier A 167, je cherche, mon coeur bat un peu plus vite qu'à l'habitude, je m'étais pourtant préparé à ce moment t là des nuits entières... Je m'étais vu ouvrir ce casier, mais là, c'est la réalité...Ca y est, j'ai trouvé, je l'ouvre fébrilement et en sort une petite enveloppe. Je la décachette et déplie la feuille qu'elle contient. Tapé à la machine , le texte en est aussi court qu'explicite : Prends la carte téléphonique dans le casier, téléphone à ce numéro, dit "c'est chris" raccroche, puis va attendre à l'arrêt de bus situé devant la porte des départs de la gare. Puis suit un numéro de téléphone. Je prends la carte téléphonique et sort de la gare. J'entre dans une cabine téléphonique et suit les instructions, puis je m'assoie sur le banc de l'arrêt de bus comme convenu, et j'attend, j'attend... C'est, je crois la plus longue attente de toute ma vie, en effet, non seulement l'anxiété, la peur de l'inconnu et de l'avenir faisaient couler en moi les secondes avec une lenteur infinie mais je passais près de 9 heures à attendre..
Une voiture aux vitres fumées s'arrête devant moi, il est minuit moins le quart. La vitre coté passager s'ouvre et je distingue dans la pénombre ma Maîtresse, elle déclenche l'ouverture de la malle arrière et dit : Monte ! puis elle referme la vitre. Je saute sur mes jambes, ouvre la malle arrière en grand, grimpe à l'intérieur, puis referme. Je sens la voiture démarrer, puis partir vers ... un autre monde...
Malgré la longueur du parcours et l'exiguïté du coffre, l'air ambiant parait être toujours frais. En effet j'aperçois qu'une prise d'air extérieure à été aménagée derrière la plaque minéralogique, ce qui me fait supposer que je ne suis pas le premier à occuper cette place et donc que je suis entre les mains d'une dominatrice confirmée. Après un trajet que j'évaluerai à 2 heures, la voiture ralentie et s'arrête, elle redémarre et roule sur des graviers, d'après le bruit qui me parvient. De nouveau un arrêt, puis quelques manoeuvres sur un sol lisse, ciment ou bitume, puis le moteur stoppe. Ca y est, me dis-je, nous y voici ! J'entends la portière claquer, puis les talons de chaussures de ma Maîtresse marteler le sol que je dirai d'un garage, d'après la résonance des bruits. Une faible raie de lumière apparaît par les trous d'aération, puis le bruit des pas décroît, la lumière s'éteint, une porte claque, puis ... Le silence. Seuls les bruits du moteur qui refroidit perturbent ce silence qui, avec la pénombre et l'exiguïté de l'endroit ou je me trouve, est véritablement angoissant. C'est dans cette atmosphère oppressante et recroquevillé dans ce coffre que, las de tant d'émotions, je m'endors. Sommeil peuplé de Femmes fières et hautaines, me toisant du regard avec un sourire cruel...
L'ouverture du coffre me réveille en sursaut.
- Allez, descends, et à genoux.
La lumière m'aveugle instant et j'ai des difficultés à m'extirper du coffre, tant je suis ankylosé.
- Dépêche-toi ! J'exige une obéissance instantanée.
Une fois à genoux, je n'ose regarder ma Maîtresse plus haut que ses chevilles, mais un bref coup d'oeil vers le haut me permet de voir qu'Elle est vêtue d'un petit tailleur rouge et d'un chemisier blanc qui lui siéent à ravir.
- Déshabille-toi, et mets moi tout ça dans ce sac.
Elle me jette un petit sac de sport dans lequel j'entasse tous mes vêtements, ainsi que ma montre et mon portefeuille. Il ne subsiste sur moi rien de ma vie passée.Elle prend le sac et va le ranger dans un placard avec des outils de jardin, puis revient vers moi.
- Aujourd'hui, pour toi commence une nouvelle vie. Désormais ta vie m'appartient, tous tes actes, toutes tes pensées te seront dictés par moi. Pour que tu saches bien à qui tu as à faire, je vais me présenter et te préciser ce que j'attends de toi.
" Je m'appelle Maîtresse Caroline, toute autre appellation venant de ta part sera sévèrement punie et tu verras, après cet exposé que je ne plaisante pas. Je suis la fille d'un professeur spécialisé dans la chirurgie esthétique. Il est propriétaire de deux cliniques, une dans la région parisienne et une sur la côte d'azur. J'ai fait des études de médecine et je suis chirurgien-dentiste. Pour l'obtention de mon diplôme, mon père m'a offert la maison dans laquelle nous sommes entourés d'un parc de 5 hectares. Il m'a, de plus offert un portefeuille d'actions qui rapporte suffisamment pour m'assurer un train de vie très confortable jusqu'à la fin de mes jours.Aussi j'ai décidé de vivre pleinement mes fantasmes, et de consacrer ma vie à MES plaisirs. Donc, pour mes 25 ans, je me suis offert un fiancé que j'ai voulu immédiatement soumettre, mais celui-ci n'a pas pu supporter mes caprices, il m'aimait, mais ne m'adulait pas. Il a réussi à s'évader au bout de 6 mois. C'est dommage car il était très résistant et surtout, il n'avait aucunes attaches donc je n'avais aucune surprise à craindre de ce coté là.
Après son évasion, j'ai fait monter un mur de 3 mètres autour de la propriété et j'ai fait installer tout une série de systèmes d'alarme et de télésurveillance pour éviter que ce genre d'inconvénients ne se reproduise. Donc, toute tentative d'évasion de ta part se solderait par un échec, tiens-toi le pour dit. Après avoir recherché par moi même, et sans résultat, un homme à soumettre, pas un fantasmeur, un esclave-né, je me suis résolue à passer par une dominatrice professionnelle qui m'en a vendu un avec des qualités tout à fait exceptionnelles. Il était presque parfait, je dis presque, car il avait un défaut : Il ne m'était soumis que sur ordre de son ancienne maîtresse, et dans certains cas de soumission très poussés, il lui arrivait d'avoir des haut-le-coeur, et même des semblants de rébellion, aussi, au bout de 2 ans de bon travail, mais sans sincérité et sans dévotion, je l'ai rendu à sa maîtresse pour son bonheur. Car, ça, c'est primordial. Pour moi, un esclave doit être bien dans sa peau, il doit être heureux, il doit m'aimer, il doit m'adorer, il doit m'aduler mais il faut que cela vienne de lui et non pas sur un ordre.
Si je t'ai choisi, ce n'est pas par hasard. Je ne sais pas si tu as remarqué, je sais beaucoup de choses sur toi, de plus, ton épouse ne t'a pas créée beaucoup de problèmes pour divorcer, et pour cause. Lors de notre première rencontre, quand j'ai pris tes papiers, j'ai tout noté te concernant, et après, je suis allée voir ta femme, et je lui ai expliqué ce qui s'était passé et surtout ce qui allait se passer. Nous nous sommes mis d'accord moyennant certains arrangements dont tu feras les frais plus tard pour accélérer au plus vite ta mise à ma disposition. Elle est très bien placée pour connaître tes points forts et surtout, tes points faibles. Après ma visite à ton ex-épouse, j'ai acquis la certitude que ce serait toi, mon esclave à vie. Tu as des prédispositions qui correspondent pratiquement à ce que je recherche."
Un frisson d'anxiété me traverse à ce moment le corps, car j'ai le souvenir de conversations enflammées avec mon ex-épouse, sur le sujet qui m'intéresse tant et je me souviens lui avoir fait part de nombreux fantasmes, quelque peu poussés, dont j'ose espérer qu'elle a oublié de faire part à Maîtresse Caroline.
" Avant de te choisir, j'ai recherché par l'intermédiaire du minitel et de clubs de rencontre l'homme qui serait à moi. J'en ai rencontré une bonne dizaine dans des conditions similaires aux tiennes, mais aucun d'eux n'a donné suite au premier rendez-vous. De plus, avec aucun d'eux, je n'aurai pu arriver à mes fins, tous des fantasmeurs...Aussi, si j'ai jeté mon dévolu sur toi, dis-toi que c'est un grand honneur pour toi, car en dehors des professionnelles et des mégères, je n'ai que très rarement entendu parler de femmes recherchant ce style de vie, uniquement par plaisir. Tu dois savoir que le mot " plaisir " doit être omniprésent dans ton esprit, non pas ton plaisir, mais le mien naturellement. Si je perds mon temps à t'expliquer tout cela, c'est pour, justement, que je ne perde plus jamais mon temps avec toi. Tout ce que je ferai avec, sur, sans ou en toi, ce sera pour mon plaisir. Vu le comportement que tu as eu depuis que je t'ai appelé et toutes les informations que j'ai recueillies sur toi, j'ai la conviction que, sachant que ce que toutes mes actions à ton encontre, je les fais pour mon plaisir, cela te rendra heureux.
Maintenant je vais dresser une liste des différents commandements que j'ai établis à ton intention. Puisque je suis maintenant ta " Déesse ", il est normal que tu suives mes commandements.
1- Tu m'appelleras désormais " Maîtresse Caroline "
2- Je serai à jamais ta seule et unique raison de vivre.
3- En ma présence, tu t'agenouilleras et tu baisseras la tête.
4- Tu obéiras toujours, sans aucune restriction, sans aucune hésitation à tous mes ordres, quels qu'ils soient.
5- Quand je déléguerai mes pouvoirs à une autre personne, tu lui obéiras de la même manière qu'avec moi.
6- Jamais tu n'essaieras de te soustraire, ni à ton statut d'esclave, ni à aucun traitement que je suis susceptible de te faire subir.
Voila, je crois avoir fait le tour de tout ce qui va maintenant être ta vie. Encore une dernière chose, dans cette maison, il y a une autre personne à laquelle tu seras soumis. C'est elle qui gère tout dans la propriété, c'est elle qui, quand je le désirerai, s'occupera de toi et tu l'appelleras " Maîtresse Eva ". Elle sera ta seconde Maîtresse et tu lui obéiras autant qu'à moi. Je vais d'ailleurs te la présenter maintenant puisque c'est elle qui va te prendre en main jusqu'à mon retour."
Ma déception est grande de savoir que ma Maîtresse s'en va. Fort heureusement, en apercevant Maîtresse Eva je revis un peu, car, sans être aussi séduisante que Maîtresse Caroline Elle est d'une grande beauté et ses yeux durs et étincelants me présager une certaine cruauté...
- Eva, voila chris, il est à moi, tu feras comme avec Louis pour commencer, puis on verra comment il réagit.
Sur ce, Elle fait demi-tour et prend un petit escalier qui doit certainement rejoindre le rez-de-chaussée de la maison. Quelque peu déçu par ce départ et croyant ne dépendre que d'Elle, un sentiment de frustration point en moi et me laisse un peu désappointé. Maîtresse Caroline m'aurait-Elle déjà abandonné ?
- Ne t'inquiètes pas, me dit Maîtresse Eva, suffisamment perspicace, pour s'être rendu compte de mon dépit, tu la reverras, et crois-moi, comme elle dit, tu lui appartiens, et si tu n'éprouve pas pour elle tout l'amour, la dévotion et l'adoration qu'elle attend de toi, tu ne tiendras jamais le coup, parce que chaque jour qui va passer à partir de maintenant, elle exigera un peu plus de toi, toujours plus, et je la connais bien, elle n'a aucune limite. Heureusement pour toi, je suis là, et moi, je suis lesbienne, bien sur, avec Caroline c'est normal, elle est tellement exceptionnelle, mais c'est vrai que je ne suis pas spécialement dominatrice et si tu dois souffrir avec moi, ce sera uniquement parce que j'en tire un avantage et je sais me limiter, je ne fais pas ça par passion, juste par plaisir et toujours raisonnablement. Tu verras, tu ne regretteras pas d'être de temps à autre sous mon joug.. En attendant, debout et suis-moi !
Je me lève, les genoux douloureusement marqués par cette longue position, puis je suis ma Maîtresse " intérimaire " vers une porte au fond du garage. Elle l'ouvre et nous commençons à descendre un escalier qui parait faire la hauteur de 2 étages. Arrivé en bas, un long couloir apparaît avec, en son début une énorme porte métallique style coffre-fort. Devant mon étonnement, Maîtresse Eva a la gentillesse de m'expliquer :
- Cette maison a été construite, il y a quelques années, par un Suisse obsédé par la guerre nucléaire. La partie ou nous sommes est donc un abri anti-atomique pouvant recevoir jusqu'à 10 personnes et ce, pour 10 ans. Nous y avons fait faire quelques aménagements et maintenant, c'est l'endroit privilégié pour y effectuer le dressage des gens comme toi. Aucune possibilité d'évasion, aucun bruit ne filtre à l'extérieur; alors inutile d'avoir de mauvaises pensées, si tu vois ce que je veux dire...
De chaque coté du long couloir éclairé de néons, des portes, toutes fermées, 10 au total et au bout, encore une porte. Maîtresse Eva l'ouvre, une odeur d'humidité et de moisissure m'agresse les narines.
Là, c'est le cachot, cette pièce a été construite sur ordre de Caroline, c'est une sorte de souterrain, style moyenâgeux, il n'y a pas l'air conditionné, et l'atmosphère, quoique renouvelé y est toujours chargé d'humidité, nous t'y avons préparé ta " niche ", tu ne la trouveras certainement pas à ton goût, mais il faudra t'y faire. Après avoir marché une dizaine de mètres dans un étroit couloir taillé à même la roche et seulement éclairé par deux faibles ampoules, nous stoppons devant une véritable porte de cachot moyenâgeux.
- Nous y voila !
Elle ouvre la porte.
- Entre, et à genoux !
Je m'exécute, mes yeux s'habituent à la pénombre qui règne dans ce cachot : Les parois sont brutes de taille, dans la roche, scellés en plusieurs endroits, sur les murs, au plafond et au sol, des anneaux en métal. A certains de ces anneaux sont accrochées des chaînes relativement courtes terminées par des bracelets de cuir. Inutile de faire un dessin pour comprendre leur utilité...Maîtresse Eva se penche sur moi et me fixe un collier autour du cou, y accroche une chaîne et y met un cadenas. Elle sort du cachot sans un mot et ferme la porte à clef. Par la petite grille placée à hauteur du visage de Maîtresse Eva, Elle me lance avant de s'éloigner:
- Tu as un seau, si tu as des besoins à faire, et un pichet si tu as soif. L'eau en est aromatisée. Il faudra t'y habituer, Maîtresse Caroline sera désormais ton unique raison de vivre, et chaque sensation, chaque geste chaque pensée sera marqué par ta Maîtresse, pour toujours, ne l'oublies pas...
Puis Elle s'éloigne, et j'entends la porte du couloir se refermer. Comme si je pouvais l'oublier ! Je m'assoie et regarde autour de moi. Dans la pénombre, seule une faible raie de lumière passe par le trou de la porte à environ 1m 50 du sol et cela donne suffisamment de luminosité pour distinguer tous les coins de ma cellule. Celle-ci doit faire 2m 50 sur 2m 50 et à peu prés 2 m de haut. Le sol est en terre battue, sauf aux endroits ou sont scellés les anneaux, là, le béton affleure. Les parois sont en tuffeau, ce qui conserve un peu d'humidité au lieu, d'où cette odeur de moisissure. J'aperçois un seau dans un coin et dans l'autre un pichet d'un litre environ. Je suppose que c'est ce dont m'a parlé Maîtresse Eva. La chaîne est assez longue pour que je puisse aller partout dans ma cellule sauf auprès de la porte, m'interdisant ainsi de voir ce qui se passe dans le couloir. Mais, quelle importance ? Le temps passe, le silence est total. Peut-être 3 ou 4 heures que je suis ici, j'ai soif, je m'approche du pichet et sent cette eau " aromatisée ", une faible odeur s'en dégage, un peu acidulée, pas assez forte pour la reconnaître. Je porte le pichet à mes lèvres et en laisse couler quelques gouttes sur ma langue. Pouah ! Je crache sur le sol ces quelques gouttes. " Aromatisé ", oui, un goût, certes très léger, mais sans équivoque d'urine m'a rempli la bouche. Je préfère rester avec ma soif. Encore quelques heures qui défilent lentement dans ce silence...
J'ai de plus en plus soif, je ne peux me résoudre à boire cette eau, je suis conscient qu'il faudra bien que je le fasse, mais les tabous de mon éducation de mon " ancienne " vie sont encore trop frais dans mon esprit. Certes, cela me répugne, mais d'un autre coté une certaine excitation me gagne. C'est ce deuxième coté qui l'emporte, avec la soif, et quelques heures de plus...Par petites gorgées, j'en bois juste de quoi calmer ma soif, et la faim qui commence à me tenailler. Le goût, certes pas très agréable, n'est, avec la soif, pas si fort que je le redoutais et je vide d'un trait le pichet sans trop de dégoût. J'en éprouve une certaine fierté, (peut-être est-ce une preuve de ma volonté de soumission ?) et même une certaine excitation : Boire les urines (enfin presque) de ma Maîtresse ! Si bien qu'une érection inopinée me donne l'envie de me masturber et c'est avec beaucoup de plaisir que j'éjacule sur le sol terreux.. L'excitation retombée, je me sens particulièrement ridicule et j'efface les traces de mon plaisir en jetant de la terre sur les traces blanches laissées sur le sol. Puis je m'assoie dans un coin et essaie de dormir. Je tente de m'allonger mais la chaîne a été judicieusement coupée assez courte pour que ma tête ne puisse pas reposer sur le sol, et c'est donc uniquement assis que je m'endors.
Le bruit de la clef tournant dans la serrure me réveille. Maîtresse Eva apparaît dans un petit ensemble, style soubrette, à la seule différence que le décolleté descend jusqu'au nombril et que la jupe en est ultra courte, laissant apparaître de longues jambes parfaitement moulées dans des cuissardes de cuir noir, et je peux découvrir à chaque mouvement de Maîtresse Eva, qu'Elle ne porte ni slip, ni soutien-gorge. Cette vision, quasi paradisiaque me fait de nouveau entrer en érection. Je la cache avec peine en repliant mes genoux.
- Je crois que tu n'as pas compris ce que Maîtresse Caroline t'a dit. Je vais t'apprendre à obéir. A genoux ! Et vite ! Toujours à genoux devant tes Maîtresses !
Je me précipite pour me mettre en position, mais je sais, hélas, qu'il est déjà trop tard et qu'il me faudra payer ce crime de lèse-majesté.
- Tourne-toi, et les mains au-dessus de la tête !
Toujours à genoux, je m'exécute.
- Debout !
Je me lève et Elle enferme mes poignets dans des bracelets de cuir au-dessus de ma tête, bras presque tendus. Elle me fait écarter les jambes dans des bracelets qui me les immobilisent dans cette position me tendant ainsi les bras. J'entends Maîtresse Eva sortir puis revenir avec un bruit métallique.
- Ca, c'est pour éviter de voir ton " machin " devenir agressif quand tu nous vois.
D'une petite claque, Elle me fait retomber mon érection puis, avec des gestes professionnels, Elle m'enfile une petite cage métallique sur mon pénis à demi-tendu et entoure les seuls bijoux de famille qui me restent d'un cadenas, le tout relié autour de la taille et entre les fesses par une courroie de cuir épais. Clac, un autre cadenas situé dans le dos vient sceller cette sorte de ceinture de chasteté, si on peut dire, qui, si elle ne m'empêche pas d'uriner, m'interdit toute érection totale, et par la- même, toute éjaculation. Le contact du cuir et du métal, dans ces endroits produisent chez moi, une érection, mais dés le début, très douloureuse, car stoppée par la " cage ". Je grimace de douleur et, hélas, à cause de l'excitation, ne parvient pas à débander.
-
Je suppose que, comme ceux qui t'ont précédé, tu t'es branlé en buvant l'eau que je t'avais laissée ?
-
Oui, Maîtresse Eva.
-
Hé bien, c'était la dernière liberté que nous t'ayons accordé, cette " ceinture " ne te sera enlevée que par tes Maîtresses, et ça ne sera pas souvent, crois-moi ! Un esclave en manque de jouissance est toujours bien plus obéissant. Remarque, de la jouissance, tu en auras, quand tu auras appris à jouir autrement...Mais cela, nous nous ferons un plaisir de t'initier ! Pour l'instant, tu vas payer ta faute, comme les autres.
Je l'entends sortir, puis rentrer presque aussitôt, et là, la cravache me rappelle par 20 fois que je dois toujours obéir ! Une fois les 20 coups assénés, la douleur est telle que les larmes me coulent sur le visage, et j'ai honte, car j'ai la sensation d'être comme les autres, ceux qui sont passés ici, d'agir comme eux, de subir les mêmes choses. Moi qui croyais être une exception, être l'élu, choisi par ma Maîtresse, je me déçois d'agir de la sorte, et je me jure de réagir et de me comporter le mieux possible afin que mes Maîtresses soient fières de moi et aussi sortir bien vite de ce cachot, pour revoir ma Déesse, celle dont la " liqueur " me rend si fébrile... Sans un mot, Maîtresse Eva referme la porte et s'en va, et je reste pendu à ces anneaux, attendant le bon vouloir de celles dont toute ma vie dépend, désormais.
Peut-être 3 ou 4 heures voire plus après cette correction, la douleur toujours cuisante m'ayant laissé tous mes esprits, j'entends de nouveau la porte s'ouvrir sur... Maîtresse Caroline, son parfum, envahit mon cachot. Tournant le dos à la porte, il ne m'est pas possible de la voir, mais je baisse la tête pour bien lui montrer que j'ai compris la leçon, et que, désormais, j'obéirai.
- Bien, Je vois que Maîtresse Eva t'a appris les bonnes manières. Bien sûr, Elle est un peu cruelle, mais il faut que tu comprennes que l'obéissance est à la base de tout, que plus tu obéiras docilement, moins pénible, ce sera pour toi. Enfin, que ça te serve de leçon !
Je voudrais lui dire, lui dire que je ne recommencerai pas, que je serai un esclave exemplaire, que je ferai tout, absolument tout ce qui lui plaira, que je ne ferai pas comme les autres,...Mais, de la savoir derrière moi, de ne pouvoir, ni la voir, ni la toucher, juste l'entendre et la sentir.
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